La réunion de négociation du 15 juin traitait de 2 points :
1/ L’Activité Partielle de Droit Commun :
Un dispositif mis en place pour les « cas » spéciaux dû à la crise sanitaire, les personnes en isolement dites à risque et les personnes obligées de rester pour garde d’enfant.
Aujourd’hui chez Liebherr, il y a 9 personnes en isolement sans possibilité de télétravail et 1 personne en garde d'enfant.
Pour rappel, à partir du 1er juillet l’indemnité légale évolue : aujourd’hui l’Etat prend en charge 70% du salaire brut (soit environ 84% du net), le mois prochain la prise en charge ne sera plus que de 60% du salaire brut (environ 72% du net)
L’entreprise prendra en charge 8% pour monter à 78% du brut (soit 84% du salaire net).
Cet accord à durée déterminée, soumis à signature ce vendredi, serait valable pendant 6 mois.
2 / Télétravail :
Cet accord remplacerait l’ancien accord datant de mars 2018
Les grandes lignes restent les mêmes.
En ce qui concerne le rythme de télétravail, la direction insiste sur le fait d’avoir 3 jours minimum sur site.
Les employés auront le choix de plusieurs dispositifs,
Le forfait « flexible », un forfait de 20 jours par an, rémunéré à 2.5 € par jour de télétravail.
Le forfait 1 jour par semaine, rémunéré à 10€ par mois
Le forfait 2 jours par semaine, rémunéré à 20€ par mois.
En cas de télétravail de « crise », comme survenue au cours de l’année passée, aucune indemnisation n’est prévue, car dans ce cas-là, le télétravail n’est pas du fait ni de l’employé ni de l’employeur, mais bien une contrainte imposée.
La direction n’est pas contre le fait que le télétravail ne soit pas exclusif à la résidence principale, et étudie la possibilité de le faire aussi depuis l’étranger.
L’accord serait applicable à partir de septembre sans durée.
Il nous reste encore quelques points à éclaircir ;la prochaine réunion n’est pas encore programmée, mais n’hésitez pas à nous faire part de vos remarques.